RICHARD A PARIS 04.02.2018(+ article de FrenchWriter)

Ah bon? Tu sais qu il avait des rendez-vous ?

Ben moi aussi mais j ai du mal à comprendre son anglais...

Normal, c'est de l Américain mdr

Étonnement j'ai plus de mal à comprendre l'anglais que l'américain

L américain est moins #classique#, moins littéraire. Je préfère aussi l américain. '

Comme je l'avais proposé aux triplettes, j'ai rédigé un article sur la journée-marathon de Richard à Paris-Manga spécialement pour le Forum Rickfanzonefrance.

Il était question de vous le servir par "épisodes"... (grrr, elles sont triviales nos admins... ), mais je ne vous fais pas languir plus longtemps, j'ai une réputation à conserver moi, Mesdames...

Voici donc une journée mémorable pour notre "RDA Team Star"...

Aux dires de Josyane, veuillez préparer vos mouchoirs...

Pleins de souvenirs inoubliables...
avec notre adorable Richard        comme à son habitude !!!

Bonne lecture à tous...    

Dominique

PS: impossible d'envoyer en pièce jointe, même en deux parties car l'article est trop long,... Donc...plan B : les épisodes...

         Qui a dit que Richard Dean Anderson faisait partie du passé ?

         Il n’a jamais été aussi populaire et adoré par des fans qui lui sont fidèles parfois depuis plus de trente années, bien qu’il n’apparaisse plus sur nos écrans de télévision. Nous pouvons remercier les « rediffusions » qui nous offrent ses excellentes prestations dans la peau ô combien charismatique de MacGyver ou O’Neill (avec deux « L »). Elles font même et toujours gonfler les rangs des fans qui se révèlent être de plus en plus jeunes. Car, ne nous y trompons pas, le succès international de ces deux séries cultes (MacGyver et Stargate SG1) n’aurait sans doute pas été aussi fulgurant sans la présence de Richard – bien que celui-ci le réfute totalement et avec humilité – nous en sommes tous parfaitement convaincus.

         Quelques dizaines de milliers de participants se sont pressés pour rencontrer, lors de cette unique journée du 4 février 2018 à la Convention Paris Manga, un homme avec un cœur gros comme ça ! L’attente était longue mais le plaisir était palpable parmi tous les gens réunis par ce même rêve. La première rencontre est une source d’émotion intense que nombre de chanceux partagent largement sur les réseaux sociaux depuis que Richard a accepté de participer à des Conventions il y a une douzaine d’années à peine. Et une première rencontre reste rarement la dernière. Lorsque l’on a gouté à la gentillesse, l’humour, l’adorable sourire de Richard et son incontestable empathie, il est bien difficile de ne pas vouloir retrouver ces sensations extraordinaires une nouvelle fois.

-> (Partie 2: autographes)

 


10h30, ce dimanche matin, Richard entame sa journée-marathon. Tous unis dans un même élan de ferveur, nous avons commencé à nous placer dans la file d’attente pas moins de deux heures avant son arrivée, pour être les premiers ! Grand bien nous en a pris, car la foule compacte et impatiente s’est rapidement concentrée dans une seule direction : la table des autographes de Richard Dean Anderson ! Il lui a suffi d’écarter le rideau noir qui le séparait de sa loge pour qu’un même « cœur » d’applaudissements cadence son arrivée. Comme à chaque fois, son sourire a immédiatement enchanté les centaines de regards tournés vers lui.

« No gift » était inscrit sur un petit écriteau posé sur le bureau qui l’accueillait pour deux bonnes heures de dédicaces intensives. Richard n’a pas hésité à nous faire comprendre, en mimant un sourire triste sur sa bouche, qu’il en était désolé. Il connaît si bien ses fans et leur désir de lui faire ces petits présents dans lesquels ils mettent leur amour et leur reconnaissance, que cet avertissement embarrassant à l’attention de ses « amis français » le peinait autant que nous. Mais il est évident qu’une malle supplémentaire remplie de cadeaux de toutes tailles, aurait été une source de tracas pour son retour en avion à Los Angeles.

Néanmoins, certains Français ne pouvaient résister à l’envie de lui faire plaisir, d’autant plus que son anniversaire avait eu lieu le 23 janvier, à peine quelques jours avant. Ainsi, une idée a germé dans l’esprit de notre petit groupe d’amis : un cadeau surprenant, lumineux et qui ne tiendrait pas plus de place qu’une  « grosse carte postale ». Notre longue attente s’est enfin terminée et nous avons pu nous avancer l’un après l’autre, avec les photos que nous avions minutieusement choisies pour ces très courtes mais précieuses secondes. Carole, puis Sandrine ont obtenu leur petit moment de complicité avec Richard avec un plaisir à peine dissimulé.

Alors qu’Evelyne et Josyane s’approchaient à leur tour, elles lui présentèrent le cadeau qui lui était destiné de la part de notre groupe et de quelques autres fans qui s’étaient associés à nous : « Une supernova nommée Richard Dean Anderson ». Son étoile manquait sur la très célèbre « Walk of Fame » à Hollywood ; ainsi, elle brillerait donc au firmament et il pourrait l’apercevoir simplement en levant les yeux au ciel quand la nuit serait limpide. Il fut très agréablement surpris et les remercia chaleureusement et promit de lire tout le contenu de l’enveloppe à son retour à l’hôtel. Mission réussie, sous le regard quelque peu « réprobateur » de son assistant.

Mais il n’était pas au bout de ses surprises avec nous. Vint alors mon tour et je lui rappelai que j’étais l’auteure de sa biographie en français. Il eut un sourire délicieux et m’annonça que mon livre était en bonne place sur son bureau chez lui à Los Angeles mais, hélas, il lui était toujours impossible de le lire (il ne parle pas français). Lui précisant que la traduction était en bonne voie et sans doute terminée avant la fin de l’année,  il me confirma qu’il avait hâte de pouvoir enfin la lire. Je ne pus résister à l’envie de prendre sa main et d’y déposer un baiser.

Céline est passée après moi, elle était si émue quand il lui a dit « Hi Celine, how are you ? » Comment se souvenait-il de son prénom ? Toulouse et Londres étaient loin ! Il était bien modeste lorsqu’il affirmait que sa mémoire lui faisait souvent défaut.

Cyril était le suivant. A son tour, il présenta une enveloppe à Richard et lui expliqua qu’elle contenait un synopsis qu’il avait écrit dans l’esprit de la série originale MacGyver, une vraie suite logique pour ce héros, quelques vingt années plus tard. Richard montra un grand intérêt et assura qu’il le lirait avec plaisir.

Sabrina était la dernière de notre groupe et c’était la toute première fois qu’elle rencontrait Richard, au contraire de nous tous. Son émotion était palpable et ses joues commençaient à rosir. Mais il était si gentil et rassurant lorsqu’elle lui a présenté sa photo à dédicacer, qu’elle n’a pu retenir très longtemps quelques larmes de bonheur…

« C’est vraiment un amour ! » s’est-elle exclamée en nous rejoignant à l’extérieur de la zone de dédicaces encore toute tremblante d’émotion. Nous étions bien sûr, totalement d’accord avec elle !

Nous avions l’air de huit comparses totalement infantilisés. Mais qu’importe, c’est tellement bon de retrouver son âme d’adolescent!


-> (Partie 3: Conférence)

- LA CONFERENCE -

En route pour la suite du programme : la Conférence de Richard. Elle devait avoir lieu vers 13h30. Nous avions du temps devant nous, mais pas trop tout de même, car il était impératif d’être bien placés afin de profiter de lui au plus près de l’estrade. Après un passage éclair sur le stand de Sea Shepherd idéalement installé, nous prîmes donc le parti de rejoindre l’espace Sci-Fi où, déjà, des sièges étaient occupés. Nous étions presque certains que ces personnes ne bougeraient pas de leurs places aux premiers rangs, jusqu’à l’intervention de Richard. Ils étaient là pour lui, cela ne faisait aucun doute. Nous dûmes nous contenter du 4e rang non sans une certaine déconvenue.

Notre photographe attitrée, Sandrine, occupait le siège au bout de la rangée afin de pouvoir utiliser son appareil-photos, sans être gênée par les têtes des rangs devant nous. Tout semblait aller pour le mieux. Les minutes tournaient et l’écran projetait des images que nous regardions par intermittence et sans réel intérêt, attendant avec patience celui qui n’en finissait pas de signer des centaines d’autographes. En regardant dans sa direction, la file d’attente semblait ne jamais s’amoindrir. Les fans étaient si nombreux que les organisateurs furent contraints de demander à Richard de prolonger cette première séance de dédicaces, ce qu’il accepta bien sûr sans hésitation. Ainsi, il réduisait son temps de pause repas d’une bonne heure, mais le triomphe de ses trop rares apparitions en France est à ce prix ! Il avait un programme – très chargé – à tenir, et il ne se défilerait pas, sinon il ne s’appellerait pas Richard Dean Anderson !

Enfin, les minutes nous rapprochaient peu à peu du moment tant attendu. Les sièges étaient à présent tous occupés. Les fans se pressaient dans tous les coins de l’espace Sci-Fi, partout où il était possible d’avoir une petite chance d’apercevoir celui pour qui ils avaient fait parfois plusieurs centaines ou milliers de kilomètres. L’endroit était noir de monde. Nous avions, certes, huit places correctes, mais quelques photographes professionnels commencèrent à occuper l’allée centrale réalisant un mur quasi-infranchissable pour notre futur reportage-maison… Sans l’intervention de notre MacGyver féminin, j’ai nommé Carole, nous commencions réellement à nous inquiéter. Elle avait apporté un tabouret pliable pour une toute autre utilisation, mais elle le proposa au photographe qui prenait le plus de place (et qu’elle connaissait d’ailleurs), nous rendant ainsi la vie plus facile.

Après avoir dû suivre la Conférence d’un guest (un catcheur) prévue juste avant, il était enfin l’heure d’accueillir Richard. Des personnes s’avançaient dangereusement dans l’allée centrale, rapidement huées par les rangs derrière ; il leur fut demandé de s’assoir par terre pour ne gêner personne. Nous l’avions encore échappé belle !

Le présentateur et organisateur de l’événement vint enfin sur scène pour annoncer celui qu’il n’était pas nécessaire de nommer tant la ferveur du public était déjà à son maximum. Mais le paroxysme fut atteint dès que Richard apparut, car l’ovation qui lui fut faite dépassa l’entendement ! Son étonnement devant cette nuée ardente fut certain et réel. De mémoire de 25 années de Paris Manga, rien de tel n’avait jamais été enregistré, cela fut confirmé par l’organisateur lui-même. Les cris de joie, les applaudissements debout et les flashs fusaient de partout, rendant impossible la moindre parole de la part de notre Richard, ému par tant d’amour.

Puis le calme revint. Le temps de la Conférence était court, chronométré même car, à quelques pas de là, la file d’attente de la session de photos avait déjà pris ses marques. Juste le temps de cinq ou six questions à peine et Richard devrait quitter la scène. Comme à son habitude, son charisme opéra et nous fûmes tous sous son charme durant son intervention.

L’humour comme cheval de bataille, il nous enchanta par ses réponses savoureuses. Notamment à la question d’un fan concernant la politique de son pays, il nous présenta « ses excuses pour avoir un président idiot, incapable et fou ». Comme tout le monde s’y attendait également, il dut subir l’épreuve du reboot de MacGyver. Une mimique « spéciale Richard » à nulle autre pareille entraîna un fou-rire général complice de la part de tous les spectateurs. Mais il resta « polite and professional » (dixit Richard) pour confirmer que la série ne correspondait absolument pas à « la marque de fabrique Macgyver » mais plutôt à une série policière basique et à l’opposé de la série dans laquelle il jouait. Ce à quoi le public, d’une seule voix, a accueilli ses paroles par des applaudissements soutenus.

Quant à la question concernant ses scènes préférées avec Amanda Tapping (Sam Carter dans Stargate SG1), nous nous attendions bien sûr à la réponse qu’il allait faire : « Kissing » avec un sérieux désopilant et communicatif, en ajoutant avec humour « don’t tell her husband. ».

Hélas, le temps imparti était écoulé, mais Richard ne voulait pas quitter ses « amis français » comme il disait et obtint une petite rallonge de quelques minutes pour deux ou trois questions supplémentaires. Le public jubilait, mais les fans, dans la file d’attente à côté, se mirent à scander « Richard ! Richard » pour obtenir son attention et lui montrer leur impatience. Avec bienveillance, il leur adressa un signe amical de la main. Dans moins de cinq minutes, il serait en place pour la très attendue session de photos.

La Conférence se termina sur une nouvelle ovation titanesque dans une salle debout et qui réclamait encore sa présence à laquelle il était contraint de se soustraire. Et tout ce monde allait quitter son siège pour gonfler la faramineuse file d’attente qui se tenait devant le studio-photo. Une minuscule pincée de secondes de bonheur capturée, à tout jamais, sur du papier glacé par un photographe professionnel… Plus de six cents personnes réalisaient une sorte de farandole qui zigzaguait entre les couloirs d’attente et s’étendait bien au-delà des limites prévues.

-> (Partie 4: Session Photos)

Notre petit groupe était parvenu à se faufiler assez rapidement jusqu’à l’extérieur de l’espace Conférence Sci-Fi. Nos pass-VIP autour du cou nous accordaient quelques facilités très appréciables dans les files d’attente. La distance se raccourcissait finalement assez vite. Nouveaux battements de cœur crescendo pour chacun de nous au fur et à mesure que nos pas nous conduisaient à lui. Il était déjà temps de nous débarrasser de nos sacs et vestes. Nous avancions l’un derrière l’autre, dirigés étroitement par les bénévoles qui veillaient à ce que leurs consignes soient respectées.

Cette sensation de vivre un moment unique où un cliché va offrir cette impression d’être seul au monde avec Lui ! Comment se placer ? Oser l’entourer de nos bras ? Quelle réaction va-t-il avoir ? Et puis, tout est parfait et se déroule comme dans un rêve… un rêve de dix secondes à peine.

Sandrine est passée la première. A Toulouse, elle avait eu droit à un chaleureux enlacement. Cette fois encore, le moment était magique. Il prit sa main lorsqu’elle le remercia et tarda même à la lâcher alors que le bénévole  lui indiquait la sortie.

Carole, toujours fidèle à elle-même, était tiraillée entre le plaisir d’être aux côtés de Richard, ne fut-ce qu’un trop court instant, et son déplaisir d’être devant l’objectif.

Puis vint mon tour. C’était la troisième fois que je participais à une séance photo avec Richard. On croit y être habitué et y aller sans crainte, mais c’est faux. Chaque fois est une première fois… Je mis mon bras autour de sa taille, il m’attira contre lui en passant ses bras autour de moi. Ma main trouva la sienne, il l’attrapa et me serra encore plus fort contre lui, sa joue frôlant délicieusement la mienne. Un sourire adorable et le cliché fut pris. Il fallait laisser la place à la personne suivante. Mais, il m’attira à nouveau à lui pour reprendre la pose en annonçant au photographe « one more… for me… with my darling »… Mon anglais très succinct m’a néanmoins permis de bien comprendre ces mots… Ou bien j’étais soudain dans une autre dimension, ou alors j’étais bien là dans les bras de cet homme de cœur… Je choisis la deuxième solution et profitai de ces quelques secondes de bonheur supplémentaires en les savourant encore plus. Je le remerciai en bafouillant par l’émotion et sortis malgré mon envie de prolonger ce câlin fabuleux.

Cyril et Sabrina eurent chacun une pose avec Richard qui les accueillit avec un « Hi my friend », puis réalisèrent un autre cliché ensemble avec lui.

Céline obtint un « wow » pour sa jolie tenue scintillante (comme une certaine étoile…). Posant sa tête sur son épaule, ses joues ont commencé à se parer de rose, et lorsque Richard a mis la sienne sur ses cheveux, elle était proche du nirvana. A tel point qu’elle était incapable de trouver la sortie pendant quelques secondes.

Josyane et Evelyne avaient prévu plusieurs photos, un bon moyen de passer plus de temps avec lui : une photo simple pour Evelyne, une pour toutes les deux  et enfin deux pour Josyane. Une pose étroitement serrée pour elle, Richard lui attrapant le poing pour l’enfermer dans sa main. Alors qu’il pensait que c’était terminé, Josyane lui indiqua avec humour « one more », ce qui le fit sourire et eut pour effet de l’attirer à nouveau à lui pour le second cliché. Avant qu’elle ne rejoigne la sortie, elle eut droit à un bisou sur le haut du front, et un « see you later ? » « Of course » aurions-nous tous pu lui répondre !

A notre sortie, nous avons pu nous rendre compte que la séance photo durerait encore longtemps, au vu de la file d’attente encore très allongée.

-> (Partie 5: Sea Shepherd, remise de don)

Pour quelques membres du groupe, il restait encore un moment « unique » à partager avec Richard : le meet & greet, une vingtaine de minutes en comité réduit pour discuter, presque en tête à tête avec lui. Il fallait patienter donc, car le programme intense de Richard prévoyait une nouvelle séance de dédicaces après le photo-shooting, juste avant le meet & greet.

J’avais un peu de temps pour rencontrer un des responsables de Sea Sepherd France, présent ce dimanche, Mehdi. A notre arrivée le matin à 8h30, nous avions pris nos quartiers aux abords du stand de l’organisation. L’avantage est qu’il se trouvait juste en face de la table des autographes, du studio de photo-shooting et aussi près de l’espace de Conférence Sci-fi, nos centres d’intérêt étaient donc concentrés dans un mouchoir de poche.

Carole, bénévole de l’association depuis quelques années, travaillait sur le stand depuis la veille. Elle avait réussi à obtenir l’autorisation de Mehdi pour y exposer quelques exemplaires de mon livre « Richard Dean Anderson, d’Esprit et de Cœur », une douzaine. Alors que la session photos battait son plein, Carole m’annonça que tous mes livres avaient été vendus. J’étais ravie et fière, car le don que j’allais faire à Sea Shepherd allait être plus important que prévu. J’espérais, depuis ce matin, que Richard viendrait faire un tour au moment même où je remettrais mon chèque à Mehdi. Mais, son programme intensif rendait totalement impossible toute spéculation à ce sujet. Et je reconnais à présent que ce désir égoïste était un péché d’orgueil bien mal placé de ma part.

Quelque échanges avec Mehdi, un grand bonhomme très sympathique à l’allure de nounours, et il fut convenu que je remette mon don maintenant (un chèque de 330€ pour mes ventes internet + 156€ pour les ventes exclusivement faites sur le stand). Je le fis au nom de tous les acheteurs de mon livre, sous l’œil attentif des appareils photos du groupe. Mehdi me remercia pour ce don au nom de l’association. Je lui indiquai que je comptais bien vendre encore d’autres livres en faveur de Sea Shepherd. Il me précisa qu’il ferait rédiger un article sur le site officiel avec la photo de la remise de mon don. Quelle agréable surprise pour moi, je le remerciai à mon tour.

Je dois ajouter que j’ai été extrêmement émue lorsque des personnes m’ont demandé un autographe. C’était surprenant, je me suis sentie très maladroite en tentant de signer mon nom. Les dédicaces, c’est l’apanage des artistes comme Richard, moi je n’étais pas préparée à ce genre d’exercice. Mais, j’avoue quand même que c’est très agréable, non pas uniquement de signer mon livre, mais surtout d’entendre les félicitations de ceux qui l’ont lu. C’est un vrai bonheur de savoir que mon travail permet aux lecteurs de connaître mieux Richard, d’apprendre et comprendre sa vie et d’apprécier plus encore l’homme exceptionnel qu’il est.


-> (Partie 6: meet&greet)

Très vite, nous fûmes invités à nous rendre à l’emplacement où les participants au meet&greet allaient être accueillis. Mais un nouveau changement de programme attendait Richard alors qu’il terminait, sur les chapeaux de roue, sa longue session de photos. La file d’attente compacte devant la table des autographes était aussi imposante que le matin. Impossible de la scinder en deux comme convenu en insérant le meet&greet entre les deux. Il était préférable de n’en faire plus qu’une seule, jusqu’à la fermeture de la Convention prévue à 18H.

Josyane, Evelyne, Sabrina, Carole et moi attendions d’être conduits derrière le rideau noir séparant la table des autographes du petit salon réservé à notre petite réunion intime. Carole avait obtenu sa place grâce à l’une de ses « missions de secours à la macgyver », et bénéficiait d’une seconde place gratuite qui devait être occupée par un autre membre de Sea shepherd. Mais, juste avant que nous soyons conduits, elle reçut un message lui annonçant que cette place était à nouveau vacante. Il fallait se décider rapidement. Cyril, Sandrine et Céline étaient à l’extérieur et nous observaient de loin, trois personnes, une seule place. Cyril et Céline avaient déjà eu leur meet&greet avec Richard à la Convention de Toulouse Game Show en novembre 2016, il était alors évident que Sandrine devait avoir cette place. Sa joie se lut sur son visage lorsque Carole vint lui annoncer la nouvelle, elle rayonnait de bonheur !

Presque immédiatement, nous disparûmes derrière le grand rideau noir.
Décor et ambiance peu enclins à discuter en petit comité… Le brouhaha à l’extérieur promettait des minutes – pourtant privilégiées – difficilement profitables. Si la gestion de la session-photos était parfaite, celle du meet&greet laissait à désirer et plus encore lorsque l’on vint nous annoncer qu’elle ne durerait que dix minutes au lieu des vingt initialement prévues ! Notre moment de convivialité tant attendu allait être balayé, lui aussi, par la diabolique machination du temps ! Mais Richard apparut sur le pas de la porte et notre déception s’envola instantanément.

Magnanime, il nous fit signe de nous rapprocher le plus possible autour de la table. Il fallait bien ça pour espérer entendre nos discussions. Une traductrice se plaça à côté de lui pour nous aider, a priori. Mais, il s’avéra assez rapidement qu’elle était un peu « dépassée », sans doute la fatigue d’un long week-end harassant (pour rester « polite and professional » comme dirait Richard). Il comprit peut-être bien avant nous cet état de fait, car il nous interrogea pour savoir qui comprenait l’anglais et qui ne le parlait pas. La majorité d’entre nous pouvait se débrouiller mais pas tous. Il sembla que cette notion soit passée inaperçue par la traductrice.

Qui commence, demanda Richard ? Pas de réponse rapide. Je pris donc l’initiative, car j’avais une question à propos de son engagement au sein de Waterkeeper Alliance il y a quelques années. Impossible de construire une phrase complète en anglais. J’essayai donc de la formuler en français dans l’espoir d’être traduite, mais le visage interrogateur de l’interprète me fit comprendre que le chemin de la compréhension entre nous serait semé d’embûches. Lorsque Richard avait participé au programme « Earth River Expeditions » avec Eric Hertz pour le compte de National Geographic, il avait eu une expérience particulière avec la descente du Yang-Tze et sa rencontre avec le Tibet l’avait transformé. Je voulais qu’il nous parle de son ressenti. Je souhaitais aussi savoir s’il avait pu y retourner ou s’il espérait le faire dans l’avenir. Avec difficulté – et les minutes qui tournaient – Richard finit par comprendre ma question et, par le même chemin chaotique, sa réponse me parvint en retour. Il était quasiment impossible de retourner au Tibet à cause des problèmes politiques avec la Chine. Par contre, il avait reçu, il y a peu, une proposition pour retourner au Chili pour une expédition sur le Rio Futaleufu. Il avait très envie d’accepter d’y participer, car il avait adoré ces expéditions par le passé.

Il y eut un autre amateur pour poser une question dans un anglais correct, s’adressant ainsi directement à Richard, mais la moitié des participants ne put l’entendre. Le bruit à l’extérieur était si dérangeant que Richard ressentit le besoin de montrer son désagrément, mais toujours sur le ton de la plaisanterie, par un cri  puissant qui provoqua le rire de toute la petite assemblée. Un petit bouchon bleu, celui de sa bouteille d’eau, était posé à quelques centimètres de  ma main. Il approcha furtivement un doigt pour le ramener discrètement vers lui, de quelques millimètres ; je le poussai à mon tour dans sa direction, jusqu’à ce qu’il le saisisse et referme sa bouteille. Un furtif instant de jeu qui nous fit sourire tous les deux.

Evelyne et Josyane, à leur tour, souhaitèrent poser une question, mais d’ordre plus personnel. Josyane s’en chargea par commodité pour ses facilités d’expression en anglais. Elle eut l’honnêteté de demander la permission à Richard qui acquiesça sans problème et un peu curieux sans doute. Elle lui apprit qu’Evelyne et elle-même étudiaient la possibilité de créer un site web qui lui serait dédié, dont l’importance rappellerait celle de son site officiel géré par Kate Ritter avec qui elles étaient en contact. Mais, impossible pour Richard de leur assurer qu’il pourrait être considéré comme un « site français officiel », sans multiplier à l’infini les procédures auprès de l’équipe d’assistants et avocats qui administre ses affaires.  Néanmoins, il promit d’en parler avec Kate lors de son prochain appel téléphonique dès son retour à Los Angeles…

Puis, avec son naturel habituel, il remarqua la paire de lunettes que portait Josyane. Elle la lui présenta, lui montra qu’elle se démontait pour mettre des montures de couleurs différentes. Il s’amusa même à la porter pour l’essayer, ce qui provoqua à nouveau un rire général.

Mais, déjà, une incursion dans notre petit salon lui rappela qu’il fallait arrêter car les fans s’impatientaient pour obtenir leur dédicace. Comme à son habitude, Richard souhaitait prolonger notre discussion et nous montra son désarroi ; nous ne voulions pas partir aussi vite non plus. Mais il comprenait tout de même qu’à l’extérieur, une foule attendait son instant de bonheur inoubliable !

Ce départ précipité déclencha une série de réactions de la part de chacun de nous. Nous voulions retenir l’instant présent. Evelyne et Josyane qui, ce matin, avaient offert à Richard, « l’étoile nommée RDA» au nom de tous, devaient lui remettre un autre petit cadeau indissociable, une boussole dans son écrin. Alors que l’interprète s’évertuait à nous rappeler « no gift here », Richard avait déjà ouvert la boîte et s’extasiait devant l’objet, assurant que le cadeau du matin était bien à l’abri dans sa chambre d’hôtel et que la boussole y trouverait également sa place. Il aimait ces « trucs » et avait d’ailleurs une boussole dans la montre à son poignet.

Comme si cela ne suffisait pas, j’avais moi aussi un petit présent de la part de  notre petit groupe : deux tee-shirts dont j’étais certaine que l’inscription trouverait son agrément, car elle était on ne peut plus écologiste. Je pris soin de lui préciser que l’un d’eux était destiné à sa fille Wylie. Ce simple prénom faisait briller la lumière dans ses yeux et il accepta avec plaisir ce cadeau (dissimulé lui aussi dans une enveloppe, donc peu encombrant) pour se diriger vers la sortie.

Mais nous n’allions pas le laisser partir ainsi. Carole s’empressa de lui signifier qu’un sweat shirt l’attendait sur le stand, un cadeau de Sea Shepherd France. Il lui assura qu’il viendrait et la remercia. Il commença à saluer certains, puis attrapa la main de Sandrine pour la garder dans la sienne un peu plus longuement. Evelyne eut droit à un câlin. A mon tour, je lui dis « big hug » et il me serra fort contre lui, je pus glisser un furtif baiser dans le cou. Josyane également eut droit à une tendre étreinte et une nouvelle bise sur le front.

C’était fini, nous retournions d’un pas non réellement décidé vers la réalité de l’autre côté du grand rideau noir. En une fraction de seconde, la vague de fans le happa dans un élan de joie et nous dûmes la lui céder. Richard n’était plus à nous, il l’avait été durant une quinzaine de minutes à peine. Nous garderions néanmoins le souvenir d’une jolie complicité, l’espace d’une subreptice dimension parallèle la plus agréable qui soit…


-> (Epilogue)

Merci beaucoup Dominique. Attends avec impatience la prochaine lol

*soupire d'aise* Merci pour cette petite piqure de rappel.

Hey, c'était vraiment un week-end merveilleux, Rick, Sea Shepherd et de supers amis, je ne pouvais rêver mieux! Merci à tous! *kiss*

Oui, enfin, l'Andersonnien -surtout écrit- est quand même une langue bien à part!

ben, on est devenues des expertes, non ????

Sympas

trop beau